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Tests effectués entre Juillet 2003 et juillet 2007 Les tests de vérification que j'ai effectués pour voir si je pouvais m'assurer que le produit responsable de mon anosmie était bien le soja n'ont pas un caractère de tests scientifiques. Je me suis contenté d'inverser le régime sans soja qui m'avait débarrassé de toute trace d'anosmie. J'ai repris une consommation de toutes sortes de produits alimentaires à base ou comprenant du soja, sous la forme farine, protéines texturées, lécithine dans le chocolat, lécithine de pharmacie, yaourts, glaces, chinoiseries, "bifteck" haché, pâtisserie, confiserie, snacks et bricoles apéritives, "lait de soja", tofu... relativement peu de produits fermentés. (terminologie soja) C'était une consommation à peine anormale et sans excès du genre de ceux pratiqués par l'auteur (Morgan Spurlock) du film "Super Size Me" (((là))) avec sa consommation forcenée de produits de McDonald's. Mais les conditions de ces tests auraient surement gagné à être précédées et suivies de tests médicaux et de vérifications de l'évolution de mon métabolisme. Par exemple j'aurais bien aimé pouvoir suivre l'évolution de mon taux de zinc. Morgan Spurlock à ce point de vue a bien fait les choses. La simplicité de ces tests les rends cependant reproductibles par n'importe quel individu. Et de toute façon, le premier test, celui qui cherchait à vérifier que cesser de consommer du soja ferait cesser mon anosmie, il est tout à fait inoffensif (quoique) et à la portée de chacun. Sauf que pour être réalisé, il faut apprendre à reconnaitre les produits de la consommation qui contiennent du soja et ceci est loin d'être facile. Il faut avoir de bons yeux et une loupe pour lire les textes des étiquettes (Côte d'Or par exemple, même avec des lunettes il est très difficile de lire petits caractères extrêmement compacts et écrasés en largeur, en doré sur rouge avec un reflet rendant le contraste du fond sur la forme des lettres, fluctuant du positif au négatif et sans oublier que la série des différentes langues compliquent encore le déchiffrage (une escroquerie!) (ajouter un lien vers une image) Faites moi confiance Côte d'Or fait du chocolat à la lécithine de soja exclusivement (comme Lindt qui s'en vante en expliquant que c'est le choix évident puis qu'elle est la moins chère du marché de la lécithine.) (((lien vers une page de chocolats sans lécithine))) Donc :- Juillet 2003 premier test : Cesser toute consommation de soja après deux ans d'anosmie complète (perte complète d'odorat). Retour des premières sensations indubitables au bout de six jours; avant cela quelques impressions fugitives, peut être des illusions. Je n'avais jamais oublié les odeurs des choses et pouvais très bien les imaginer et les comparer intellectuellement sans être en contact avec elles. Mais là où j'aurais du les sentir, rien de senti. Après ce test, cette cure, J'ai intensément joui du plaisir de ce retour et du travail de recherche d'une nouvelle alimentation "sans soja". C'était une exploration très excitante. Et ma recherche sur le soja a aussi été très exaltante (l'invention de ma grotte). Retour de l'odorat complet et sans aucune dysosmie seulement au bout de 15 jours. - Janvier 2004 premier test inverse : Avec un peu d'inquiétude: Et si je m'étais trompé? Non je ne me suis pas trompé: Confirmation en une semaine: accès de dysosmie variable : parosmie, phantosmie, le lot complet sauf la cacosmie que je n'ai jamais connue ou sous une forme légère. Et retour de l'anosmie complète en moins de quinze jours. - Année 2004 quatre autres tests de désintoxication puis de ré intoxication au soja. - Fin 2004 début 2005 un nouvel essai d'intoxication avec du soja mais seulement sous la forme de lécithine: chocolat, lécithine pharmaceutique, biscuits et tout ce que je pouvais trouver étiqueté contenant de la lécithine de soja. Effet presque aussi rapide, un peu plus de 10 jours pour l'intoxication. Mais cette fois-ci, pas d'anosmie complète, seulement des moments d'hyposmie et surtout de parosmie et de phantosmie. - À chacune de ces ré intoxications j'ai ressenti une extrême fatigue me tomber dessus sans être sûr qu'il s'agisse d'un effet direct de cette consommation ou d'un effet de la peur mélangée d'avoir un accès allergique ou de ne plus pouvoir revenir à la normale. Très peur. Une fatigue peut être provoquée par la fermentation intense au cours de la digestion, la quasi métorisation. Peut être l'angoisse de m'être trompé et de devoir abandonner cette notion exaltante d'avoir trouvé ce que tant de gens cherchent en vain. - Plus aucun test en 2005 depuis ce dernier et un retour à une olfaction normale. Et plus de test en 2006. - Enfin en Février 2007 dernier test donc jusqu'à la fin Juin, un an après, avec la décision qu'il n'y en aurait plus d'autre, que si je ne voulais pas y croire ce serait inutile. Cette fois-ci la dysosmie et l'hyposmie sont arrivées aussi vite: moins d'une semaine. Mais l'anosmie totale n'est plus jamais redevenue quotidienne: tous les trois jours j'avais quelques sensations olfactives "normales" quoique faibles. Aussi j'ai poussé le test, en remettant la fin de semaine en semaine jusqu'à avoir une anosmie totale ce qui n'est jamais arrivé cette fois là. La différence par rapport aux fois précédentes était que j'avais eu un lapse de temps sans mon toxique pendant un an avant l'intoxication. J'avais moins peur et la seule angoisse qui me restait était celle de m'être trompé et d'avoir investi beaucoup de temps et d'énergie à ce travail pour rien. D'une manière générale dans le processus de perte d'odorat à chaque session et de retour à la normale j'ai remarqué que la première odeur que je perdais avant toutes les autres c'était ma propre odeur. Je pourrais même préciser que d'abord, mes odeurs corporelles se sont chaque fois mises à sentir cette odeur pas très définissable (mais pas définissable du côté des bonnes odeurs), une odeur un peu chimique organique mais plutôt neutre (mais qui ferait faire la grimace à beaucoup de gens). Mais je me méfie au plus haut point de toutes tentative de décrire des odeurs. Il y a des spécialistes pour cela comme pour gloser sur les qualités des vins ou les parfums (((Turin))) je les considère surtout comme des charlatans des amateurs de jargon à l'instar des commentateurs de mode: des parasites du marché des biens de consommation (((le velouté d'un bleu est une notion aussi stupide que celui d'un vin ou celui d'un parfum; mais bon! l'agronomie veut nous faire croire à tant de balivernes))) | first published : http://soy-soja-soya.blogdrive.com/ Tests performed between July 2003 and July 2007 As soon as I had identified the toxic responsible of my loss of smell I knew I shall run tests to ascertain this causality. But these tests were personal exercises and not the full scientific style. I regret that but here they are and I think they have nevertheless a real value. The method was rather simple but certainly not simplistic. I just reversed the diet that had made my sense of smell return. I returned to the diet with soy containing food or soy based food of all kind. Food made of or including soy in the form of flour, textured protein, lecithin, oil, as in chocolate, pharmacy products, pastry, yoghurt, ice cream, confectionery, snacks, "hamburger", "soy milk" "tofu", but relatively few fermented forms of soy (traditionally fermented! for industrially fermented is most of the time a joke) (...but this is another matter). It was a diet barely abnormal and certainly not with the immoderation of the guy (Morgan Spurlock) Morgan Spurlock for the film "Super Size Me" (((there))) and his frenzied experimental McDonald's products bulimia. But yes! the conditions of my tests would have benefited much to be preceded and followed by full medical tests, as did Spurlock, and examination of several items in my metabolism. I should have been very curious to be able to follow my zinc rate tribulations The simplicity of these tests renders them very easily repeatable by anyone. And anyway the first test *at least* is completely harmless which consisted in ceasing to ingest any trace of soy (nobody should be ill avoiding soy). Easily repeatable but for the extreme difficulty to perform such a deed. To be undertaken the avoiding of soy requires a smartness few people has in these times and food-labels reading requires special goggling prosthesis and dictionaries and codes ((Lecithin and Soy synonymes)). You have to have a very keen eyesight and often a good magnifying glass if you intend to indulge in label reading. Côte d'Or chocolate (Kraft food) for example labels in more than tiny golden characters with a red background. You know, this golden stuff that flickers between a dull yellow to ochre, some times lighter than the background sometimes darker or equal : undecipherable! soya lecithin lost somewhere in this visual magma. Côte d'Or chocolate exclusively "soy" lecithin made, believe my reading glass. As Lindt by the way vaunting is evident choice of soy for its lecithin arguing of the fact soy among others is the cheaper lecithin (((There it is))) on the market compared with granola or any other. (They forget to tell you that lecithin is NOT necessary to the good confection of chocolate). There is a link for one chocolate without lecithin (((Cluizel there it is))). I shall write a page with a long list of soy less chocolate guaranteed and a better one : lecithin-less guaranteed. (...welcome are good addresses!) TESTS : - 2003 July, first test : Soy is banished in all its guises after two full years of complete anosmia (total loss of smell). Indubitable comeback of the first smell sensations at the sixth day; before that some evanescent impressions, might be illusions. Along this anosmia I never had forgotten odors and could very well remember and compare them abstractly, intellectually without being in contact with real odorants. But where the real stuff was the odor, odour, stink, smell or flavour was not. Full comeback of my nose powers and no more dysosmia : less than 15 days. After this inaugural test, memorable test (Mind you History!), any anosmic can imagine my exhilaration, I enjoyed this spring of my new sense of smell and the next task : the search of a new diet clean of soy stuff. It was a very exciting exploration. An my research about soybean has also bin very rewarding (The "invention of my grotto" that is how we call in French him who found a unknown cave, he is its "inventor" and I am the proud one of the anosmia/soya grotto). - 2004 January, first reverse test : I was then decided but not without apprehensions : I was cured yes. But what if I had wronged myself? But No! I had not! Confirmation at the end of the first week : bouts of various type of dysosmia, parosmia and phantosmia, the complete batch without the cacosmia but this one form I did never experiment but very lightly. And full awesome return of complete anosmia in less than 15 days. - 2004 four other tests of withdrawal of soy and re intoxication with soy. - Fall 2004 and beginning of 2005, re intoxication with soy lecithin only : All "edible" product with soy lecithin as chocolate, pharmaceutical lecithin, biscuits, crackers, croissants, pretzels, ice creams, desserts, gravies, mayonnaises, cookies, bars, drinks... But this time I did not experiment anything else than parosmia and phantosmia and hyposmia, for example, my sweat was exactly smelling like the pharmaceutical lecithin form (not outrageous but weird!) - In the course of each of these tests I felt an overpowering fatigue falling on me from the fourth or fifth days. But I am unable to discern the reason of this dejection of my body and my mind. I was afraid of a non-return possibility, afraid of an allergic shock. Very afraid. A fatigue as is experimented in melancholia. A fatigue maybe from the soy digestion bloating (more than uncomfortable). Maybe was it the anguish to have to renounce this thrilling notion of my finding what so much people are looking for, in vain, for so much decades. - 2005, no more test since this last one and return of normosmia, full sense of smell without dysosmia. And no more test in 2006. - 2007 February finally the last test till the end of June : After one year of rest or rather full exercise of my olfaction. I decided that there will not be more test. If I could not be convinced with that I should be a fool. This time dysosmia and hyposmia came back as usual, five or six days. But complete anosmia has never been any more continual. Every three/four days of complete anosmia I had some whiffs of quasi normal smell just slightly perceptible but really there and not to much distorted (?) So I followed the test months after months and it was physically debilitating but I was not so anxious to be definitely impaired. I was waiting to the full anosmia, every day for more than some these 3-4 days only then one day with whiffs. The difference this time in regard with the tests of the preceding years was that I had been "soy sober" along one full year since the last try, never had been sober so long before the last intoxication. The sole uneasiness was that this last test was a little less conclusive than the preceding. And doubts about my capacity to understand the whole thing. In a general manner in this process of voluntary smell losing and of return to normal sense of smell, at each session I noticed that the first odor I lost was my own odor, all my body odors before any other. I can also say that these bodily odors were at first distorted : difficult to describe the odor (not of the type good odor but not much offensive), a sort of chemical odor, organic/chemical odor. But I am very doubtful about all the tentatives to name odours, doubtful of the scientific value of those stringy, long-winded, confused semantics more appropriate to the poet. There are specialists glossing on the fragrances and wines (((Turin))). They pretend to scientificity but its pure poetry at the best, singsong for the least and pure jargon for the worst. I consider this lot more of the charlatan type than anything and they are the moochers of the market consumption more than its advertiser. The velvet of a blue (the colour) or a perfume or a wine is a inept scientific notion. If you want it might have a gastronomic pertinency. This text is for Dave, cape.dave for the connoisseurs What is funny is that nobody anosmic shall before long test all that. Sad human neurosis! (and many a rant to come!) | |
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